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Perspective de Risque T4 2021 : Inde

Le risque d’expropriation en Inde est faible étant donné l’accent mis sur la consolidation de la croissance économique à la suite de la diminution des restrictions de confinement.

Le risque d’expropriation en Inde est faible étant donné l’accent mis sur la consolidation de la croissance économique à la suite de la diminution des restrictions de confinement. Au cours des dernières années, le gouvernement a fait des progrès en matière de renforcement de la réglementation concernant l’expropriation et la rémunération. Parmi ceux-ci, on compte la réalisation réussie de la plus grande vente aux enchères du spectre de l’histoire du pays en 2016, la mise en œuvre de la tarification de transfert, l’introduction d’une taxe sur les produits et services en 2017, ainsi que de nouvelles lois sur l’insolvabilité et la faillite. Le risque que le gouvernement exproprie des hôpitaux privés pour améliorer sa capacité de réponse aux futures éclosions de COVID-19 est faible, en raison de la nécessité de maintenir le flux d’investissements directs étrangers dans le secteur des soins de santé. Dans le cadre de sa réponse en cas de pandémie, le gouvernement a annoncé des mesures susceptibles de stimuler à la fois les perspectives économiques et le profil de crédit du pays. Ces mesures comprennent l’augmentation de la flexibilité des lois sur le travail, l’augmentation de l’efficacité du secteur agricole, l’élargissement des investissements dans l’infrastructure, la stimulation des investissements dans le secteur manufacturier et le renforcement du secteur financier.

La nature étendue et diversifiée de l’économie présente un risque de hausse à long terme, particulièrement en raison de la croissance de la population et de la capacité accrue de productivité qui augmente le potentiel de croissance. Ce qui est maintenant le deuxième plus important marché national à l’échelle mondiale a créé une forte croissance axée sur la demande, car l’augmentation des salaires a agi comme moyen de protéger l’économie contre les perturbations externes. Ces avantages n’empêchent pas le taux de rémunération et de consommation d’être exposés à des risques de chocs négatifs, car les salaires sont plus bas qu’ailleurs. Le revenu par habitant de l’Inde a augmenté à environ 7 000 dollars américains en 2019, calculé en parité de pouvoir d’achat, comparativement à 3 500 dollars américains en 2008. Toutefois, le revenu par habitant est demeuré beaucoup moins élevé que celui d’économies comparables, qui se situe à 27 000 dollars américains. Les revenus relativement faibles limitent la capacité des ménages à survivre aux perturbations externes ou aux événements météorologiques, tandis que la géographie de l’Inde la rend extrêmement vulnérable aux dommages causés par les pressions climatiques.

Le marché pétrochimique de l’Inde devrait atteindre 300 milliards de dollars américains d’ici 2025, comparativement à 178 milliards de dollars américains en 2020, soit un taux de croissance annuel composé d’environ 11 %. La Banque asiatique de développement a approuvé un prêt de 100 millions de dollars américains en septembre 2021 afin d’améliorer les réseaux d’agro-entreprises et la productivité au Maharashtra, en Inde. Le Maharashtra produit environ 11 % des fruits et 6 % des légumes de l’Inde, et représente environ 8 % des exportations de floriculture du pays. Malgré de nombreuses occasions de croissance dans le secteur de l’horticulture, la plupart des petits agriculteurs continuent de pratiquer l’agriculture de subsistance en raison de la fragmentation des terres, du manque de capital pour augmenter leurs activités et de l’accès limité aux marchés émergents de grande valeur, soulignant davantage l’importance potentielle du corridor arabe-méditerranéen.